- déculottée
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• 1906; de déculotter♦ Fam. Défaite humiliante. ⇒ 2. pile, raclée. Prendre une déculottée au tennis. « C'est la dérouillée, [...] c'est la déculottée, la fessée ! » ( Sartre).déculottéen. f. Fam. Défaite humiliante.|| Fessée.⇒DÉCULOTTÉE, subst. fém.A.— Pop. Défaite sévère, défaite d'importance. Attraper, prendre, recevoir, ramasser une déculottée; donner, flanquer, foutre une déculottée. Synon. pop. branlée, dérouillée, raclée, volée. Cf. SARTRE, Mort ds âme, 1949, p. 69, s.v. dérouillée.B.— ART MILIT. (de la première Guerre mondiale). Nombre important. Synon. chiée. Tu t'rappelles, il avait ouvert son parapluie « et aussitôt les Boches nous envoyaient une déculottée d'obus » (ESN. Poilu 1919, p. 201).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1906 « correction; défaite cuisante » recevoir une déculottée (ds CHAUTARD, Vie étrange arg., p. 591); 2. 1916, déc. arg. milit. « grand nombre, abondance » une déculottée d'obus (ds ESN. Poilu). Part. passé fém. subst. de déculotter; pour 2 à rapprocher de chiée, tinée; v. aussi ESN. Poilu.
déculottée [dekylɔte] n. f.ÉTYM. 1906; de 1. déculotter.❖♦ Fam. Défaite et humiliation totale. ⇒ Fessée.0 Tu peux le dire ! Comment qu'ils nous ont eus ! (les soldats de l'armée allemande).— C'est la dérouillée, dit Charlot avec une sorte d'ivresse, c'est la déculottée, la fessée !Sartre, la Mort dans l'âme, p. 69 (1949).
Encyclopédie Universelle. 2012.